LE CONCEPT
Attention, convoi spécial !
Les vaches de notre douce France vont voir passer un cortège étrange :
Un chef d’orchestre à bicyclette ?
Accompagné de musiciens et de cyclistes anonymes… ?
Kézako ?!
En préambule des Jeux Olympiques et Paralympiques, un spectacle atypique, alliant l’excellence de l’orchestre classique et l’univers du vélo, de la magie et de l’humour, sera en circulation sur nos routes, pour relier dans un même souffle les phalanges orchestrales implantées sur tout le territoire national.
Cette performance, à la fois sportive et artistique, a une marraine extraordinaire en la personne de Jeannie Longo et accueillera également, tout au long du parcours, de nombreux champions olympiques et paralympiques.
Porté par la personnalité hors norme de Dylan Corlay, chef d’orchestre touche-à-tout et profondément original, le spectacle consiste en une rencontre entre un chef et un orchestre, duo complice et humoristique mis en scène avec une sobriété élégante pour le plus grand plaisir du public !
Alors réservez vos places, à l’orchestre et/ou à bicyclette, sautez par-dessus la haie et joignez-vous à l’aventure !?
Marraine et Invités
Une autre composante, comme le titre l’indique bien, est le sport: – Dylan, le chef d’orchestre multi-facettes de ce spectacle, utilise à plusieurs reprises différents types de bicyclettes lors de la représentation et est, par ailleurs, un tri-athlète amateur mais de bon niveau; – la marraine du show est Jeannie Longo.
Pour mieux imbriquer encore excellence du sport et excellence de la culture, il est donc prévu, à chaque étape du spectacle dans les villes concernées par cette tournée des orchestres, d’inclure la participation d’un sportif professionnel ou d’une équipe ayant déjà participés aux JO ou aux JOP. Cette participation est déjà pensée et réfléchie avec le chef et le metteur en scène mais sera construite en complète collaboration avec le ou les sportifs concernés.
La musique
Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Brahms, Rossini, Verdi, Strauss, Elgar, Grieg ou Bizet seront certains des “sommets” de ce tour du monde de la musique… Mais les “cols” sont également nécessaires, avec des pièces jazz ou traditionnelles non moins intéressantes, comme celles de Cab Calloway, Benny Goodman, Gerardo Matos Rodriguez, Zequinha de Abreu et Francis Lai!
Nous aurons des moments de musique assez longs – pour pouvoir apprécier le paysage – mais aussi des incursions plus incisives – pour éveiller l’appétit et titiller la mémoire musicale! Car c’est un concert d’anniversaire, que diantre ! Alors, tchin-tchin ! Champagne et bulles à profusion ! Limonade pour les plus jeunes et breuvages fermentés, riches en pro-biotiques, pour les allergiques à l’alcool !
EQUIPE ARTISTIQUE
Il débute le vélo à l’âge de 4 ans. C’est au côté de sa mère qu’il découvre les voyages à bicyclette, notamment en roulant sur les terres d’Irlande et de Cornouailles. Il sillonne également la Bretagne mais, cette fois-ci, sur son vélo couché – qui le suivra tout au long de ses périples suivants.
En 2012, il apprivoise aussi le « Mini Bike » et se découvre une passion pour rouler… sur scène! Parallèlement à ses kilomètres avalés sur les routes (aussi bien en vélo de course, qu’en vélo couché, en tandem ou en vélo pino), Dylan Corlay explore les sons, le mouvement, le regard, le rythme et s’identifie à la musique vivante que ce soit debout, face à un orchestre, ou à vélo, en roulant sur les planches.
Il était une fois… un chef d’orchestre qui aime parler mais sans rien dire… qui aime rouler mais pas tout seul… qui aime jongler en laissant s’envoler foulards et notes.
Aujourd’hui, il présente ce spectacle original et populaire afin d’aller à la rencontre du public, tant sur les routes que dans les salles.
Jean-Daniel Senesi est le metteur en scène de « Tour d’orchestre(s) à bicyclette ».
Un scoop:
il ne fera pas du vélo pendant le spectacle, lui, mais plutôt du pédalo car il habite aux Açores, en plein milieu de l’Océan Atlantique, dans un petit paradis où il a fait le choix de vivre.
Et c’est parce qu’il a fait le choix du plaisir et de la liberté, pour lui-même déjà, que Dylan Corlay a choisi de travailler avec lui pour ce spectacle – bon, il y a aussi eu 2 semaines de répétition aux Açores, alors c’est pas mal, non plus?
Mais surtout, la légèreté et l’humour sont les marques de fabrique habituelles de son travail, alliées à une certaine forme d’élégance, pour dépoussiérer avec tendresse l’univers de la musique classique: quoi de mieux pour accompagner ces différents grands orchestres français qui font le choix, dans le contexte particulier de la phase préliminaire des JO 2024, d’aller vers le grand public avec un programme éclectique mêlant sport, musique classique, humour et magie?
Et bien, y’a peut-être mieux, mais en l’occurrence, y’a pas le choix: c’est parti pour le tour de France des orchestres à vélo!
Pascal Neyron apprend à faire du vélo à 6 ans. C’est en vélo qu’il va à la Sorbonne suivre des études d’histoire et de sciences politiques. Puis il se tourne vers le théâtre. Il joue sous la direction de Jean-Louis Martin-Barbaz, Jean-Louis Benoît, Hervé van der Meulen, Laurent Serrano, Aurélie Van Den Daele. Parallèlement à sa carrière d’acteur, il ne cesse de revenir à la musique en réalisant de nombreux spectacles avec Les Frivolités Parisiennes. Il rejoint l’Académie de l’Opéra National de Paris en 2019 pour travailler avec Simon Stone Traviata, Krzysztof Warlikowski Don Carlo, Vincent Huguet Manon, Richard Jones L’Enfant et les sortilèges. Il met en scène à l’Opéra de Paris Le Carnaval Gastronomique des Animaux d’après Saint-Saëns avec dirigé par Jean-François Verdier, La Scala si Seta Rossini dirigé par Elisabeth Askren, avec Les Frivolités Parisiennes, Le Testament d’Albert Roussel, Là-Haut, et Gosse de Riche de Maurice Yvain, et adapte et met en scène la création du Chat du Rabbin d’après Joann Sfar. Sous la direction de Camilla Rossetti, Le Barbier de Séville, celle d’Alexandra Cravero, Werther. Il codirige depuis 2023 l’Opéra de Reims avec Les Frivolités. Il se remet en selle avec Dylan Corlay avec les orchestres de Lille et de Metz, Toulouse, Montpellier et Pau.
Joie et liberté supplémentaires avec l’apparition à 4 ans du vélo dans sa vie, le champ des investigations s’élargit ! Expérience cycliste poursuivit par une entrée à La Poste en tant que facteur.
Puis arrêt théâtre, au Studio Raspail plus précisément avec la découverte du spectacle vivant, théâtre, opéras, lyriques complément d’une première approche de la musique à l’âge de 13ans.
Adepte des figures libres non au concours Lalique mais en vélo, quelques côtes froissées, épaule abimées et vélos en souffrance peuvent en attester mais toujours pour la bonne cause : laisser la vieille dame traverser hors de tout passage ou le groupe de jeunes perdus dans ses pensées.
Un autre talent , la photographie depuis l’âge de 32 ans… Bref tout roule pour lui !
Pierre Daubigny circule pour l’essentiel à vélo ou à pied, s’accommode du train, ne prend plus l’avion.
Depuis un jour de l’été 1984 il pédale sans petites roulettes. A l’adolescence il se prend de passion pour le VTT sur les chemins du Forez, puis jeune adulte hérite d’un vélo demi-course de marque Simon modèle 1973. Ensemble ils sillonnent les routes de la Champagne pouilleuse et de l’Île-de-France. Un matin de septembre 2011 la fourche cède sur les pavés de la place de la Bastille à Paris. Pierre y exécutera devant témoins un très beau soleil, retombera sur ses pattes et finira à pied. Son casque ne lui a jamais sauvé la vie, il le porte quand même. Depuis qu’il a arrêté le vélo, il fait de la bicyclette. Le mot est plus long, moins performant : Pierre chérit la lenteur, la douceur et la brise sur le visage. Sans aimer particulièrement la bicyclette il trouve que c’est bien pratique pour jouir de la solitude dans les grandes villes et aussi pour faire des spectacles avec Dylan.
Du vélo, Augustin a retenu « Jour de fête » de Jacques Tati : une bicyclette dissipée qui, au-delà du burlesque, nous rappelle la place de l’énergie dans la création française. Très tôt, les engrenages se mettent en route dans la tête d’Augustin suite à une rencontre décisive : Elle est captivante, elle sublime tout ce qu’elle touche et elle offre aux hommes toutes les possibilités de création. Il s’agit de la lumière, évidemment ! Vont suivre des années de formation, de perfectionnement, de création chronophage, de nuits enfiévrées à encoder celle par qui la passion est née. Douches, Contres, Plein feu : il vit à travers tous les rythmes de la Lumière, et c’est l’apothéose lorsqu’ils en arrivent aux Jeux d’orgue. Ambrée, circassienne ou lyrique, celle par qui Augustin explore tous les univers l’accompagne pour un jour, qui sait, toucher du doigt le prix de la mise en selle.
abracadabra, Roland !
Pour apporter une touche de surnaturel au « Tour d’orchestre(s) à bicyclette », Roland Barthélemy, magicien, se déplacera uniquement en vélo volant.
Rompu à l’art de l’illusion, magicien polyvalent, flûtiste à ses heures perdues, il aime surprendre et émerveiller, faire rire et retrouver l’émotion magique dans le regard des spectateurs.
Dans « Tour d’orchestre(s) à bicyclette », il allait devoir casser les codes, s’éloigner de la tradition et placer la magie là où l’on ne l’attend pas.
Rendre magicien Dylan Corlay et son orchestre, quel défi !
C’est chose faite, Roland Barthélemy aime admirer le résultat du point de vue du public, en roue libre !
La magie… Dis, Roland, Raconte nous ce curieux attelage ?
Quand Dylan Corlay a fait appel à moi pour mettre en magie son « Tour d’orchestre(s) à bicyclette », je me suis immédiatement posé une question : de quoi allait être capable ce chef d’orchestre, tout talentueux et motivé qu’il était ? J’allais découvrir chez lui une autre qualité qui nous ouvrirait de grandes perspectives : c’est un travailleur acharné, un bosseur qui a un grand souci du détail.
Le projet était excitant et le défi très intéressant ! D’ordinaire, les magiciens œuvrent sur un plateau qui est pensé pour la magie. Là, il allait falloir prendre en compte la présence d’un orchestre pouvant aller jusqu’à 90 musiciens !
Avec plaisir et enthousiasme, nous avons pédalé ensemble pour faire exister cette magie, à chaque étape sublimée par le regard facétieux et exigeant du metteur en scène Jean-Daniel Senesi.
Le spectacle, même sans les illusions, serait déjà magique – « sortant de piste » aussi souvent que possible! La magie devait donc se mettre au service de cet état d’esprit général, en venant rajouter du rêve et du merveilleux pour surprendre les spectateurs par des effets surnaturels et surréalistes.